
Vous êtes-vous déjà retrouvés devant l’évidente certitude que rien ne sortira de vos petits doigts posés négligemment sur votre clavier ? Ou que l’écran désespérément vide que vous regardez ne se remplira pas tout seul de mots voire de phrases cohérents ?
Mais avez-vous déjà cherché à comprendre pourquoi ? Pourquoi vous n’arrivez pas à transcrire en lettres ce que votre cerveau en ébullition meurt d’envie d’exprimer ? Pourquoi vos débuts de phrases restent en suspens ? Pourquoi les idées se sont soudain envolées et vous laissent dans un état de désespérance telle que vous vous sentez obligés de vous jetez sur le premier truc à manger que vous venez de trouver, même si c’est un vieux crouton de pain sec que vous allez recracher aussitôt ?
Emotions
Personnellement, il m’arrive très rarement d’être confrontée à ce qu’on appelle l’angoisse de la page blanche. Tout d’abord parce qu’écrire a toujours été pour moi un plaisir et non une obligation ou une corvée.
Alors, première question à vous poser : que ressentez vous lorsque vous savez que vous devez produire un texte ? Et surtout, pourquoi ? Le fait de résoudre déjà cette problématique peut déjà être le déclencheur d’un nouvel élan scriptural. Etre débarrassé de ses peurs enfantines ou de ses vieux démons peut souvent être la première clé pour ouvrir la porte… Après, tout est question de savoir se lancer malgré quelques freins…
Organisation
Ensuite, lorsque vous devez écrire quelque chose, vous lancez vous tête baissée (sur le clavier) sans avoir réfléchi auparavant à ce que vous deviez écrire ? Ou connaissez-vous déjà les grandes lignes de votre futur récit ?
Deuxième point : de l’importance de faire un mini plan, ne serait-ce que dans sa tête. Et de savoir de quoi vous vous voulez parler et surtout, où vous voulez en venir. Rassurez-vous, pas la peine de faire un plan digne de nos dissertations de première avec I, A , a, paragraphe 2… les idées principales suffiront.
Objectif
Enfin, quelles ambitions avez-vous ? Si vous pensez que vous devez égaler un prix Nobel littéraire aux premiers jets, forcément, la barre est sans doute mise un peu trop haut.
Troisième conseil : il ne faut pas avoir peur d’être mauvais ni de faire des erreurs. C’est en produisant régulièrement des écrits que vous arriverez petit à petit à trouver votre style, à le peaufiner et que vous arriverez à progresser. Il faut aussi savoir relativiser les choses. On ne vous demande pas d’avoir une plume aiguisée pour vanter les mérites de votre dernier lave-vaisselle ultra performant. Ou de décrire votre activité sur votre site internet. Parfois, le style le plus simple et le plus sobre est le meilleur.
Si après tous ces conseils, vous êtes un peu rassurés, mais pas complètement, deux solutions : essayez de trouvez quelqu’un d’autre pour écrire vos textes… Ou contactez-moi, je tacherai de vous apprendre quelques techniques et de découvrir avec vous quels sont les éléments qui vous feront progresser.
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